Vers une année 2018 faste pour le secteur immobilier marocain

La Fédération nationale des promoteurs immobiliers marocains table sur une année 2018 faste, après la reprise ayant marqué l’année 2017. Elle attend néanmoins des actions de la part de l’État, afin d’étayer leurs prévisions. Il lui faut par exemple des mesures de relance concrètes, pour éviter entre autres la baisse des unités produites.

Au regard des chantiers en cours ainsi que l’annonce de la relance de la tutelle, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers marocains affiche son optimisme pour cette année 2018. Toutefois, pour garantir la reprise du secteur pour 2018, les promoteurs espèrent des actions de la part de l’État. Ils attendent par exemple les mesures de relance concrètes.

L’année 2017 est alors prise en référence, car ponctuée notamment par la reprise du secteur, grâce à l’amélioration des conditions d’octroi de prêts, en faveur des promoteurs immobiliers.

Cette tendance a aussi été soutenue entre autres, par l’avènement des banques participatives et le développement des programmes des villes nouvelles.

L’État appelé à soutenir davantage le secteur immobilier

Au Maroc, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers ne cache pas son optimisme pour 2018. Elle se réfère en effet aux chantiers en cours, pour prévoir de meilleures performances. La relance annoncée de la tutelle sera aussi très favorable pour le secteur. En attendant, tous ces éléments ont permis de finir l’année 2017 avec une croissance.

Toutefois, pour avoir une idée précise sur la tendance 2018, la Fédération doit se baser sur les chiffres définitifs de 2017. Ils seront communiqués en ce début d’année. 2018 est ainsi une année déterminante. Elle permettra d’évaluer le rebond, mais aussi de tester pérennité d’une croissance, laquelle s’est révélée timide ces dernières années.

De plus, les promoteurs marocains attendent beaucoup de l’État pour espérer passer une année 2018 vraiment faste. Ils réclament par exemple des mesures de relance concrètes, condition sine qua non pour éviter la baisse des unités produites.

Avec ces mesures, les promoteurs espèrent aussi apporter leur contribution dans le rehaussement du PIB marocain. Ils rappellent que jusqu’alors, la promotion immobilière se voit attribuer un maximum de 4 % des dépenses fiscales.

Les facteurs de développement durant l’année 2017

L’année 2017 a été marquée par la reprise du secteur immobilier au Maroc. Une tendance qui découle notamment de l’amélioration des conditions d’octroi des prêts, en faveur des promoteurs immobiliers. Les acteurs rappellent que le secteur représente 30 % du total des crédits immobiliers Maroc, si l’on prend en compte ceux accordés aux particuliers.

D’autres facteurs sont venus revigorer l’année 2017. Parmi eux figure l’avènement des banques participatives. On note aussi l’augmentation des investissements directs étrangers. Enfin, le bon développement des programmes des villes nouvelles, à l’exemple de telles que Lakhyayta et Chrafate est aussi passé par là.

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